Cliquez sur les miniatures pour voir les photos M'écrire -

Retour Accueil

La république du Mali est limitée au nord par l’Algérie, le Niger et le Burkina à l’est, la Côte d’Ivoire et la Guinée au sud, le Sénégal et la Mauritanie à l’ouest. Le Mali est un pays relativement grand, puisque sa superficie (1,2 million de km2) correspond à peu près à la superficie réunie de la France, de l’Allemagne, du Royaume-Uni, de la Belgique et des Pays-Bas. La distance entre le nord et le sud du Mali est de 1600 kilomètres. Le pays est divisé en huit régions administratives : Tombouctou, Kidal, Gao, Mopti, Kayes, Koulikoro, Sikasso et Ségou, auxquelles s’ajoute le district de la capitale, Bamako. Le Mali est un État enclavé dont 65 % du territoire est occupé par le désert et demeure l'un des pays les plus pauvres du monde.

 

 

 

Les Gens 40 p. 100 des Maliens sont des Mandingues, majoritairement des Bambara. Ils vivent principalement dans l’ouest du pays (Bamako). Les Songhaï sont établis dans l’Est, les Soninké dans l’Ouest (Kayes) ; les Sénoufo vivent autour de Sikasso, dans la zone frontalière avec le Burkina et la Côte d’Ivoire. Plus au nord-est vivent les Dogon, sur le plateau de Bandiagara. Les Peul peuplent la cuvette du Macina tandis que le Sahara est le domaine des Maures et surtout des Touareg qui nomadisent entre l’adrar et la boucle du Niger.

Les gens du Mali

Les Villes Le Mali est divisé en huit régions administratives, auxquelles s’ajoute le district de la capitale, Bamako. Les plus grandes villes ont des maires et des conseils municipaux élus. Les villes principales sont Bamako, la capitale, Ségou et Mopti, importants centres de pêche situés sur le cours inférieur du Niger. En 2001, 31 p. 100 des Maliens étaient citadins.

Bamako, Ségou, San, Mopti, Gao ...

Tombouctou La ville fut probablement fondée à la fin du XIe siècle par des nomades touareg. Au début du XIVe siècle Tombouctou devint un important terminus caravanier transaharien et un point de distribution pour le commerce le long du haut Niger. Après sa conquête par le puissant Empire songhaï en 1468, la ville atteint son apogée comme pôle commercial et religieux. En 1591, des envahisseurs marocains prirent Tombouctou et la ville commença à décliner. Elle fut, plus tard, occupée par les Français (1893-1894). Le premier à la visiter fut l'explorateur René Caillié, en 1828.

Tombouctou la mystérieuse

Le Pays Dogon Les Dogon se sont réfugiés dans les falaises de Bandiagara pour échapper aux rezzous des Peul. La disposition très serrée des villages dogon correspond ainsi à un but défensif, mais elle exprime surtout une vision du monde extrêmement élaborée. La cosmogonie (théorie de l'origine de l'univers) complexe des Dogon a fait l'objet de recherches ethnologiques poussées et l'étude des modes de vie et de pensée de ce peuple a permis de mieux comprendre la symbolique des masques et statuettes dogon, très populaires dans le monde occidental.

Le Pyas Dogon

En Pinasse sur le Niger Les pinasses sont de grandes pirogues à moteur, de 10 a 20 mètres, sur 1 ou 2 étages. Les pinasses publiques entassent d'abord le maximum de fret possible, et les gens se débrouillent ensuite pour trouver une place dessus.
Nous embarquerons sur une pinasse touristique, c'est à dire composé uniquement de blancs, avec de la place pour dormir et des toilettes fermées.

La vie du groupe

La vie du groupe Les bivouacs dans les dunes, les hébergements, les soirées moustiques, les gentils, les méchants et surtout Abidine, Mohamed, Moussa

La vie du groupe

Au Mali où le français a pris la place dans toutes les manifestations officielles de l’État, il ne subsiste néanmoins aucun conflit ni aucune frustration de nature linguistique. Pourtant, dans ce pays, les brassages interethniques sont très anciens et très développés. Pour la plupart des Maliens, la situation paraît normale, et ce, d’autant plus que toutes les langues nationales sont à égalité par rapport au français, langue officielle. Quoi qu’il en soit, si l’harmonie constitue un atout dans un pays multilingue, et le Mali y est parvenu. Il faut souligner aussi l’ouverture des Maliens envers les autres langues que le français. En effet, au Mali, non seulement le bambara reste-t-il la première langue nationale importante, mais l’État semble avoir pris soin de ne pas négliger l’arabe et l’anglais. N’oublions pas qu’en Afrique trois langues assurent la quasi-totalité des fonctions officielles de la communication interethnique: le français, l’anglais et l’arabe.

Haut de la page

dernière modification le : 17/09/2006 11:18