Page en cours de construction
... L'arrivée à Bamako |
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L'aéroport |
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L'hôtel |
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Aucune
autre capitale africaine ne résume sans doute à ce
point un pays tout entier ! Bamako, ville cosmopolite par
excellence où cohabitent harmonieusement tous les
groupes ethniques présente aussi un raccourci physique
de cet immense pays. Etirée le long du fleuve Niger qui,
du sud au nord, l'accule à cinq collines tabulaires,
enfoncée dans une Cuvette recouverte en permanence d'une
étrange pellicule de poussières. Les minarets
futuristes de la Grande Mosquée et la tour « couronnée
» du siège de la BCEAO, la capitale malienne est
demeurée un village. Mais un immense village qui, de six cents habitants à la fin du siècle dernier, est passé, moins de cent ans plus tard, à une population de plus de 700 000 âmes |
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Djenne |
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Ce n'est pas un seul édifice, c'est la ville entière qui jouit du statut de monument historique ! A l30 km au sud-ouest de Mopti, Djénné a conservé ses attributions d'une forteresse située au milieu de l'eau que lui ont données ses fondateurs voici douze siècles. Les murailles qui l'entouraient se sont pourtant effritées au fil des siècles, mais ses bâtiments à étages lui donnent toujours de loin l'aspect d'une imprenable citadelle. D'où que vienne le visiteur, l'accès à Djenné est commande par le Bani, qu'un bac traverse pendant l'hivernage et que l'on franchit a gué à la saison sèche. La cité sainte n'a jamais rompu avec son passé. En témoigne sa mosquée célèbre dans toute l'Afrique musulmane, édifiée à la fin du XIII e siècle, détruite à plusieurs reprises, mais toujours obstinément rebâtie sur le même modèle. Avant le XI e siècle s'élevait à son emplacement le palais du gouverneur de Djenné, commandant l'une des onze portes de la ville où aboutissaient des rues bordées de mimosas. |
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A l'apparition de l'islam, le palais fut détruit pour faire place à une mosquée, dont la tradition veut qu'elle surpassât en beauté celle de La Mecque. Sept siècles durant, cette réputation fit de Djenné le sanctuaire de l'islam ouest-africain avec lequel Tombouctou rivalisait difficilement aux XIV è et XV è siècles. L'édifice sacré que le voyageur d'aujourd'hui peut encore admirer date de 1907. Bâti sur l'emplacement de la mosquée des premiers, âges, il en a conservé l'aspect, Ses quatre côtés sont orientés en direction des quatre points cardinaux, face au grand marché. La façade principale est constituée de trois tours séparées l'une de l'autre par cinq colonnes en terre battue. Sur tout le pourtour de la mosquée, cent piliers - chacun d'un mètre carré à la base - enserrent les murs. Cette imposante bâtisse hérissée de tours, aux énormes portes percées dans le mur, demeure le symbole de cette architecture soudanaise qui a tant inspiré l'urbanisme des métropoles du Sahel. Vus de loin, les murs d'argile donnent aux bâtiments l'aspect d'un volume taillé en plein roc. En fait, cette illusion est due à la couche de sable dont les maçons ont crépi les façades extérieures et les pans qui couvrent la cour intérieure. Le plus souvent, une seule porte sert d'entrée à toutes les familles d'un "carré ". Percée dans le mur, elle est fermée par un lourd battant de bois orné de gros clous. |
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Sevare |
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Bivouac dans les dunes |
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Départ en Pinasse Konna - Niafounké |
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Les pinasses sont de grandes
pirogues à moteur, de 10 a 20 mètres, sur 1 ou 2
étages. Les pinasses publiques entassent d'abord le
maximum de fret possible, et les gens se débrouillent
ensuite pour trouver une place dessus. |
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L'école et les enfants |
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Le Directeur de l'école et ses élèves |
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La boulangère et son pain si bon |
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Soirée moustiques dans les dunes |
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Le cuisinier (3 étoiles au Michelin) --> | ![]() |
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Haut de la page | ||||
Bivouac dans les dunes blanches |
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Tombouctou (ça se mérite ...) avec Monsieur Salem Alhaj |
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" Ville exquise, pure, délicieuse, illustre, cité bénie, plantureuse et animée... "
Près de quatre siècles ont passé, mais " Tombouctou la Mystérieuse ", selon la formule lancée en 1896 par le français Félix Dubois, continue de fasciner le monde. Tombouctou existe. On y accéda d'abord à pied ou à dos de chameau, comme le firent des voyageurs célèbres comme le major britannique Laing (1826) et le Français René Caillié (1828). Depuis, les
moyens de communication ont évolué et, si les caravanes
de chameaux affluent toujours de Mauritanie, d'Algérie
ou du Niger, le coquet aérodrome accueille aujourd'hui
des touristes du monde entier. Métropole des temps médiévaux, Tombouctou remonte donc aux premiers siècles de l'histoire écrite. Les opinions
divergent quant à l'origine de son nom. La plus connue,
celle d'Es Sâdi formulée dans le Tarikh es-Soudan, veut
qu'une vieille femme appelée Bouctou ait été chargée
de garder ici le puits des Touareg en dehors des
périodes de transhumance ; le campement devint
Tin-Bouctou, le lieu ou le puits de Bouctou. Selon une
autre hypothèse, Tombouctou, fondée par des populations
songhoï, tire son nom de la cuvette où la ville fut
édifiée entre le dunes (Tombouctou signifiant "
cavité "). Des historiens soutiennent encore que
Tombouctou voudrait dire la " petite dune " et
serait ainsi nommée du fait des mamelons de sable qui
l'entourent. Linguistes, traditionalistes et historiens
s'accordent néanmoins sur un point : l'origine berbère
de la ville. Au nord de la
mosquée principale s'élève celle de Sankoré, que fit
bâtir dans la première moitié du XVe siècle une
vieille femme de Tombouctou ; Sankoré abritait la
Medersa, cette université qui valut au XVe siècle son
rayonnement international à la cité qui, à l'époque,
comptait près de 100 000 habitants. Centre de ralliement des chameliers du Sahara et des bateliers du Niger, Tombouctou organisait les échanges entre le désert, la savane et la forêt. Du Maghreb et du Sahara affluaient les chargements de sel, d'épices, de soie, de cuivre ou d'étain. Du sud arrivaient des pirogues entières de noix de kola, d'or, d'ivoire, de plumes d'autruche et... d'esclaves. Des traités se négociaient sur cette place financière avant la lettre. Aujourd'hui, Badjindé n'a plus à vendre que son pittoresque : bijoux de paille passés à la cire pour leur donner la teinte de l'or, poupées de cire joliment habillées et décorées par les femmes touareg, et toutes ces richesses d'un artisanat millénaire que constituent les armes, les harnais, les colliers et les chaînes d'or ou d'argent. Dans les rues d'alentour, seuls vestiges du passé commerçant, des fourneaux en banko produisent toujours leur lot quotidien de délicieuses galettes rondes. A la tombée du jour, ils forment des niches rouges et béantes, détail insolite, qui participent à la fascination exercée par la ville. D'après
certaines confidences, Tombouctou la mystérieuse
appartient tous les soirs aux femmes. En définitive, si mystère il y a à Tombouctou, il résiderait peut-être fort prosaïquement dans une évidence, à savoir que sa réputation de sainteté est contrebalancée par la renommée contraire. Et les voyageurs de jadis une fois dans le secret, pouvaient se retrancher derrière cette jolie formule qui a résiste au temps : " Tombouctou la Mystérieuse ". |
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Bourem et ses environs |
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Hébergement ... |
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Gao - le jardin des Muses | Bandiagara | |||
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Pays Dogon - La falaise de Bandiagara |
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Tout
voyage en pays dogon prend des allures de pèlerinage. Pèlerinage chez l'une des populations les plus anciennes de l'Afrique noire (les spécialistes la qualifient de paléonégritique), mais aussi vers une civilisation des plus riches et des plus mystérieuses qui, depuis une cinquantaine d'années fascine les ethnologue Les Dogon s'étonnent du reste de l'intérêt quelque peu envahissant que leur civilisation suscite chez les étrangers. Ils ne comprennent pas que leurs villages soient devenus des "musées vivants " dont on voudrait fouiller l'âme. Bref, ils ne comprennent pas qu'on cherche à les comprendre. Des villages-perchoirs difficiles d'accès Une bonne piste, en partant de Sévaré, s'étend sur une soixantaine de kilomètres jusqu'à Bandiagara, chef-lieu administratif du pays dogon. De là, une piste difficile d'une quarantaine de kilomètres franchissant des seuils rocheux, serpentant entre les éboulis de grès qui portent parfois un village à peine discernable, tant il se confond avec l'environnement même en deux ou trois heures à la bourgade de Sangha. Localité rassemblant 13 villages ayant chacun un nom celle-ci est établie au sommet de la falaise et domine vertigineusement cette fantastique paroi rocheuse haute de 200 à 400 mètres, qui s'allonge sur près de 20 km. Les guides connaissent la région, les villages et leur chef, chez lequel s'effectue généralement la halte lorsque la randonnée dure plusieurs jours. De plus, ils connaissent les rites et les interdits nombreux chez les Dogon ce qui évite de commettre des impairs. Marcel Griaule a approché de près la riche et complexe culture des Dogon parmi lesquels il a souvent résidé à partir de 1931. C'est lui qui est à l'origine du premier barrage d'irrigation et de l'introduction de la culture des oignons dans la région, qui reste la seule ressource d'échange. A sa mort, en 1956, les Dogon lui ont organisé des funérailles traditionnelles. Son mannequin funéraire surplombe aujourd'hui encore le barrage qu'il a fait ériger. Une cheminée d'escalade, aménagée pour le passage conduit au premier village de la falaise Banani. Chaque village est composé de cases d'habitation, qui se distingue par leur forme rectangulaire et leur toit-terrasse d'où la vue est somptueuse. Les villages sont parsemés de greniers, carrés à la base et coiffés d'un "chapeau " de paille conique, dans lequel est stocké le mil. Trônant dans chaque quartier du village, la grande maison de famille (guinna) est le domaine du patriarche, gardien des autels des ancêtres, autorité morale et religieuse incontestée. Un peu plus loin, sur une éminence d'où l'on peut embrasser d'un seul coup d'il le village et la plaine environnante, le togouna, ou maison de la parole, est l'endroit où les hommes se réunissent pour discuter des affaires du village. La togou-na ("case à palabres ") est constituée de huit piliers sur lesquels reposent huit couches de chaume ; le chiffre huit, selon la cosmogonie dogon, correspond au nombre des premiers ancêtres des Dogon. Si le toit du togou-na paraît anormalement bas, c'est simplement parce que les hommes y règlent les problèmes, assis, et si l'un d'entre eux s'emporte en se levant pour mieux se faire entendre, il est rapidement calmé en se cognant le crâne au plafond. A l'écart des maisons d'habitation se remarquent les cases rondes ou les femmes doivent s'isoler pendant leur période menstruelle (" maladie de femme "), tandis que, çà et là, autels et sanctuaires totémiques portent la trace des libations de bouillie de mil ou du sang des sacrifices. Sur les escarpements et
les parois souvent difficilement accessibles des
falaises, les Tellem, premiers habitants de la région,
ont laissé de nombreuses constructions troglodytes.
Celles-ci servent aujourd'hui de cimetière aux Dogon
qui, à l'aide de cordes, hissent les corps des défunts
jusqu'à leur dernière demeure, suspendue entre ciel et
terre. Nul ne sait ce qu'il est advenu des Tellem :
supplantés par les Dogon, ils disparaissent de la
falaise au XV siècle, sans qu'on ait pu retrouver leur
trace ou identifier leurs descendants de façon certaine.
Une cosmogonie (théorie de l'origine de l'univers) digne de celles des peuples antiques Outre l'architecture,
l'intérêt que présente le pays des Dogons tient à
l'extrême richesse de leurs mythes et de leurs rites.
Pour ce peuple, l'univers a été créé par Amma, le
Verbe de Dieu, lequel engendra des jumeaux : Nommo, le
Dieu d'Eau, maître de la vie et le Renard Pâle,
incarnation de la révolte, de l'inceste et du désordre,
mais aussi de l'émancipation individuelle hors des
normes sociales. Ces deux principes complémentaires, et
les oppositions qui en découlent (vie/mort, jour/nuit,
homme/femme, sécheresse/humidité), régissent tous les
aspects de la culture et de la vie matérielle des Dogon.
Chaque masque remplit une fonction sociale. Les sauts
périlleux des guerriers qui lancent leurs flèches vers
le ciel ou bran dissent leur fusil en prenant à partie
les mauvais génies sont autant de gestes réglés comme
une horloge, destinés à faciliter l'entrée du défunt
dans l'univers des ancêtres, à la fois parallèle et
complémentaire de celui des vivants. |
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Ouagadougou - Burkina |
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Mohamed, super chauffeur de 4x4 --> | ![]() |
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